Lorsque deux droites s'affrontent on peut s'attendre au pire... Nous en sommes donc ce 27 octobre 2017 à la sécession d'une région riche qui, sous le couvert d'un anti-franquisme de façade, ne veut plus payer pour les "fainéants" du Sud. Tout cela sous l’œil faussement courroucé d'une Europe qui ne cherche qu'à briser l'esprit de nation et les applaudissements d'une certaine gauche pavlovienne qui ne se tient plus dès qu'on lui susurre le mot "dictature".
Camarades, réveillez-vous, ce combat n'est pas le nôtre !!!
Si aujourd’hui, 30 octobre, Puigdemont se réfugie auprès du Nieuw-Vlaamse Alliantie (Alliance néo-flamande), parti flamand clairement d’extrême droite prônant la scission de la Belgique pour ne pas avoir à payer pour les fainéants wallons, ce n’est pas par hasard. On verrait mal le PTB le rejoindre dans cette épopée.
Article attribué à Erwan Castel.
Point de vue intéressant dans la mesure où il est celui d'un combattant d'une autre sécession en Europe ou deux droites s'affrontent également: le Donbass.
Point de vue intéressant dans la mesure où il est celui d'un combattant d'une autre sécession en Europe ou deux droites s'affrontent également: le Donbass.
« La situation en Catalogne et en Espagne est extrêmement préoccupante. Je crois qu’il faut se garder de réactions fondées uniquement sur l’émotion et surtout ne pas s’exonérer d’une analyse de fond sur le sujet de l’indépendance.
Je veux dire ici que la volonté des habitants de Catalogne de s’exprimer par référendum sur l’autodétermination de cette région est juste et légitime. A titre personnel, je considère ce vote utile.
Néanmoins, prendre position pour ou contre l’indépendance de la Catalogne nécessite une connaissance de l’histoire de l’Espagne et de cette ville de cœur qu’est pour moi Barcelone. Je suis opposé au séparatisme prôné par le président de droite de la Généralité, Carles Puigdemont, fondé sur une base nationaliste, tout à la fois réactionnaire et discriminante envers les autres peuples d’Espagne.
Je garde toujours en tête les effets désastreux produits par la balkanisation de l’Ex-Yougoslavie qui a conduit à des guerres fratricides et à l’épuration ethnique. Veux-t-on reproduire ces schémas en Espagne ? Aujourd’hui, l’indépendance de la Catalogne ? Et demain ? La Galice, le Pays Basque, l’Andalousie ?
Je ne préconise aucunement un état hypercentralisé niant les droits fondamentaux des peuples d’Espagne. La volonté séparatiste des dirigeants de la région la plus riche d’Espagne, clairement basée sur des fondements de domination économique, rappelle néanmoins les velléités d’indépendance des provinces les plus riches d’Italie. Cette position est tout à fait inconcevable. Tout autant que la réaction violente du gouvernement Rajoy, qui montre son vrai visage ultraréactionnaire et conservateur. Ces méthodes sont tout à fait condamnables. NON au diktat du pouvoir central de Madrid !
La position d’Ada Calau, maire PODEMOS de Barcelone, me parait la plus juste et apaisante. Si la consultation et le respect de la démocratie sont nécessaires comme elle le souligne, elle exprime ses réserves sur une éventuelle indépendance de la Catalogne, animée par la droite catalaniste et réactionnaire.
Un vrai débat sur le statut de la Catalogne est nécessaire et indispensable dans le respect des droits du peuple catalan. A mes yeux, l’internationalisme est une valeur qui garde toute sa modernité. »
Ada Calau, maire PODEMOS de Barcelone
Discours de Dolores Ibarruri, "La Pasionaria",
pour le départ des Brigades Internationales.
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