vendredi 12 février 2016

LE TRAVAIL ET LA MACHINE

Que la machine libère l'humain des tâches ingrates n'est pas un problème, que du contraire; c'est la récupération de cette libération par le libéralisme et sa recherche obsessionnelle du profit qui vampirise tous les bénéfices de cette mutation. Mais comment s'y prend-t-il?...

Jusqu’à il y a peu le grand patronat avait besoin d’une classe à la fois besogneuse et consommatrice pour générer ses profits. Depuis la robotisation a réduit fortement son besoin en travailleurs et la finance son besoin en consommateurs. C’est ainsi qu’elle s’est créée un système virtuel qui lui assure rentes et jouissances matérielles sans le concours d’une main d’œuvre qu’elle se devait de ménager et qu’elle peut dorénavant reléguer au rang des peuples les plus démunis de la planète.

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