lundi 24 avril 2017

LA PESTE OU LE CHOLERA


Le mentor d'Emmanuel Macron était pétainiste

En 2015, Emmanuel Macron déclarait à la presse « avoir été rééduqué sur le plan intellectuel par le philosophe Paul Ricœur ». Qui était donc ce mentor ?

Dans sa jeunesse, Paul Ricœur fut un des doctrinaires oubliés de l’idéologie pétainiste. Il se fit par la suite le continuateur en France et à l’étranger de l’oeuvre conceptuelle de philosophes nazis. Plusieurs de ses articles soigneusement cachés mais récemment retrouvés vont dans ce sens. (source: Sens Public


Au début 1939, Ricœur écrit un article dans Terre Nouvelle où il évoque la « pureté du discours d’Hitler ». Cela faisait référence au discours du 30 janvier 1939 devant le Reichstag où le Fuhrer exhortait à « l’annihilation de la race juive en Europe ». Ricœur y fustigeait les « valeurs impures de la démocratie » et « la dureté de la France pour l’Allemagne désarmée ».

En 1939, Ricœur comprend « qu’il se tournera vers la philosophie allemande ». Il est alors sélectionné pour la participation à l’université d’été de Munich de l’été 1939.

Fait prisonnier dans un oflag en 1941, il rédige cette même année plusieurs textes de propagande qui seront repris dans la revue pétainiste L’unité française : « Propagande et culture », « La jeunesse et le sens du service social », « Le Risque ».

Il débute alors sa thèse de philosophie sur la « Volonté » en se nourrissant de la lecture d’Etre et Temps du philosophe Martin Heidegger, membre éminent du parti nazi.

A la fin de cette année 1941, sont créés les Cercles Pétain qui sont des universités internes aux Oflag visant à promouvoir l’idéologie pétainiste auprès des prisonniers. Ricœur devient « l’un des plus brillants conférenciers » du Cercle Pétain.

Après 1945, en tentant de minimiser cette « passade pétainiste », il poursuivit sa carrière internationale de philosophe en développant en France la philosophie irrationaliste de « l’herméneutique », centrée sur les thèses de Heidegger et de Gadamer.
Heidegger fut un des idéologues majeurs du régime nazi.
Gadamer fut également un conférencier du Troisième Reich. 

En mai 1941, à l’Institut allemand de Paris alors occupée, il prononça une conférence sur « Le peuple et l’histoire dans la pensée de Herder » où il justifiait la défaite des Lumières françaises face au nationalisme allemand.


Cette philosophie a eu une influence réelle sur Emmanuel Macron, car non seulement il s’en revendique - « Aux côtés de Ricœur j’ai appris le siècle précédent et appris à penser l’Histoire » écrit-il dans son dernier ouvrage -, mais en plus il en a conservé les concepts. Ainsi des mots d’ « herméneutique » et de « récit » dont il abreuve les auditeurs de France Culture par exemple.

A chacun ses lectures et ses amitiés.
Mais voir aujourd’hui un candidat à la présidence de la France se faire le porte-drapeau de la cause anti-fasciste, alors même qu’il affiche avoir eu pour mentor un doctrinaire pétainiste, relève de la mascarade.

Valentin Martin

Source: Comité Valmy


Quant à sa concurrente à la course au trône de la République, au nationalisme de son père elle a ajouté un socialisme frelaté; voici donc venu la national-socialisme en France.

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